L’UTL renaît de ses cendres sur le chantier de la Reconstruction
Dans les années 1920, Béthune, dévastée par les bombardements de la Grande Guerre, était en pleine reconstruction.
Au printemps 2021 , l’UTL Buridan, paralysée toute une année par l’épidémie du Covid, renaît de ses cendres.
Singulièrement, c’est en se replongeant dans l’effervescence du chantier ayant donné à la ville ce cachet qui depuis un siècle la distingue parmi ses voisines artésiennes qu’elle revient à la vie.
Un cachet qui lui manquait cruellement quand Alfred de Vigny, accompagnant le roi Louis XVIII en exil, écrivait dans son recueil de nouvelles « Servitude de grandeur militaires » : « Le lendemain, au jour, nous arrivâmes à Béthune, petite ville laide et fortifiée où l’on dirait que les remparts, en resserrant leur cercle, ont pressé les maisons l’une sur l’autre. »
Un regard sur l’Art nouveau
tout autour du beffroi
Entamant une série de sorties estivales avant la reprise espérée en octobre, l’Université du Temps Libre invitait jeudi à porter un regard sur l’Art nouveau tout autour du beffroi. Sans les masques, tombés la veille, mais dans le respect des consignes sanitaires imposant encore des groupes restreints.
Conférencière déjà accueillie dans le cycle Histoire de l’art, Aurore Descamps-Ronsin a guidé à deux reprises, matin et après-midi, une visite approfondie de la Grand-Place et de ses rues adjacentes. En historienne et en esthète.
Entamée devant l’hôtel de ville où la présidente Catherine Harfaux accueillait les participants, la déambulation a permis de faire connaissance avec les principaux architectes de la réédification d’après-guerre.
D’abord Léon Guthmann, arrivé de Périgueux pour construire (entre autres) l’hôtel du Vieux Beffroi. Puis Jacques Alleman, le Bordelais qui s’est amusé à décliner toutes les variétés de pignons de part et d’autre de la mairie, puis les Béthunois Paul et Tiburce Degez, les bâtisseurs de la chambre de commerce, et le Lillois Paul-Marie Cordonnier qui a donné à l’église Saint-Vaast des airs de cathédrale.
Attirant ici l’attention sur tel cabochon de céramique, là sur telle lucarne à fronton échancré tout en multipliant les anecdotes, Aurore Descamps-Ronsin a distingué ce que chaque édifice devait au régionalisme, à l’éclectisme ou au caractère propre du vocabulaire de son bâtisseur.
Avant la rentrée de septembre, trois autres sorties estivales sont proposées par l’UTL. Celle du 8 juillet au Louvre-Lens affiche complet.
Il reste quelques places le jeudi 26 août pour découvrir le marais de Cambrin avec une conservatrice du conservatoire d’espaces naturels du Nord-Pas-de-Calais puis le 18 septembre la collégiale romane de Lillers et une cressonnière avec un guide conférencier de l’office de tourisme.
Pour une bonne organisation,
merci de vous inscrire et/ou confirmer votre participation
(quelques places sont encore disponibles)
Texte : Christian LARIVIERE
Photos : Bernard ALEXANDRE
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